Prix du lait au 1er trimestre 2011 Vers une augmentation de 10% soit 30 euros/1000l selon la Fnpl (Mise à jour le 22 décembre)
Cette fin d’année est l’occasion pour la Fnpl (section lait de la Fnsea) de communiquer sur le résultat de ses actions et de ses prises de positions au cours des derniers mois. La hausse attendue de 10 % au premier janvier prochain résulte de l’application de l’accord du 18 août et de la réévaluation de l’indicateur de compétitivité avec l'Allemagne.
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Gilles Psalmon, directeur de la Fnpl et Henri Brichart, président. (© Terre-net Média) |
Par exemple, l’augmentation attendue du prix de base du lait de 30 €/1.000l pour le 1er trimestre 2011, applicable le 1er janvier prochain, résulte de l’accord du 18 août dernier et de l’application de l’indicateur de compétitivité -réclamé par les industriels. Il permet d'accrocher le prix du lait français au prix du lait allemand, le lait français ne pouvant plus ainsi décrocher de plus de 8 euros du prix allemand.
327 euros en Allemagne contre 311 en France
« Cette nouvelle hausse va permettre aux producteurs de toucher les retombées d'une conjoncture laitière en bien meilleure forme. Elle doit redonner espoir et oxygène aux éleveurs ». Le prix du lait de base était payé en Allemagne 327 euros contre 311 en France (prix après désaisonnalité).
Dans les Pays de la Loire et en BretagneL’interprofession laitière de l’Ouest (Cilouest) propose l’application des indices publiés par le Cniel (Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière). Pour les régions Bretagne et Pays de la Loire, ces indices se traduisent pour janvier 2011 par un prix de référence de 322,7 €/1000 litres (300,1€ + 32,6€ indice économique -10€ indice de saisonnalité).La flexibilité additionnelle, selon les fabrications des entreprises, sera de – 1 € par tranche de flexibilité pour le premier trimestre 2011. |
La Fnpl dénonce en revanche l’acharnement dogmatique de la Confédération paysanne qui pourrait conduire à des arrêts de collecte de lait auprès d'éleveurs ne répondant pas aux normes européennes. Jusqu’à présent, la collecte de lait hors normes dépendait d'un accord interprofessionnel négocié et signé par la Fnpl. Dénoncé par la Confédération paysanne, « la nouvelle situation « risque d'entraîner une application pure et dure de la réglementation européenne, au détriment des producteurs », déplore la section spécialisée lait.
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